Voix à laquelle vient se greffer un chœur, et nous renvoie à l’adaptation qui a fait le succès de Klaus Nomi en ’81.
S’en suivent des morceaux comme« Wounded heart » souvent joué en live lors de la tournée « Strange Days », tout comme « Acting modestly » ou « Wrong things done ».
Un début tout en légèreté pour « Weather Chemistry », jusque cette montée en puissance où viennent s’ajouter des cordes et ou le piano tremble sous les doigts de An avant de redescendre en douce mélodie.
Le calme « après » la tempête si j’ose dire puisque ce morceau lui a été inspiré par les évènements du Pukkelpop.
L’envoutant « Let’s Move » nous narre les prières d’un fantôme attendant désespérément l’arrivée de sa compagne et « Look at me now » clôture ce mini album de main de maître.
Aux dires de An Pierlé :
« Ce morceau n’avait sa place nulle part, mais nous le trouvions trop bien pour l’oublier ou en faire une simple chanson bonus sur Internet. »
Heureusement pour nous.
« Strange Days » possédait une atmosphère propre, voir une ligne conductrice, « Strange Ways » lui, nous présente différentes atmosphères, différentes humeurs.
Nous ne pouvons qu’apprécier cette extension à un album déjà bien fourni en chansons de qualité et ayant reçu un très bon accueil, tant en cd qu’en live.
Article réalisé par Peter le 28/10/2013.
Remerciements à Pias
Liens :
An Pierlé - Strange Ways
Sorti en février de cette même année, « Strange Days » avait redonné à An Pierlé le goût de la composition personnelle.
Là où, sur ses précédents albums, il fallait parler de groupe, c’est seule, bien assise sur son ballon, qu’elle est venue défendre ses chansons lors de festivals comme Ronquières, Esperanzah !, ou encore les Ardentes.
Prolifique et travaillant comme une fourmi, elle avait gardé de nombreux morceaux de qualité sous le manteau.
Ne désirant pas les laisser « mourir » dans un tiroir, elle a décidé, pour notre plus grand plaisir, de les enregistrer et de nous entrainer dans les diverses ambiances futiles qui bercent ce mini album sept titres.
Le titre d’ouverture « Cold Song - What power art Thou who from below… », tiré de l’opéra King Arthur de Purcell, est adapté de main de maître par An.
Le piano est lancinant et sa voix est plus proche que jamais de celle de Kate Bush.