Broadcast Island sur l'île du plaisir!
Ahh ! Les Smiths, les Housemartins, … Toute cette pop-rock estampillée année 80 continue à faire des émules pour notre plus grand plaisir.
Certains groupes évoluent sans honte (Et pourquoi devraient-ils en avoir d’ailleurs ?) dans ce style, tout en proposant des compositions originales et personnelles.
Des groupes comme Broadcast Island venu ce mercredi 13 août au Brussel Summer Festival nous présenter leur 1er Ep « L’île du plaisir » à l’occasion de sa sortie officielle.
Un pressage vinyle de la plus grande classe.
« Nous avons tellement travaillé dessus ! Et puis un cd pour deux chansons ça ne le faisait pas. Le groupe a donc opté pour le vinyle qui reste le format adéquat pour la musique.
Cela représente l’œuvre dans son intégralité: La musique et l’objet.
Nous voulions juste aller au bout des choses, ce que nous ne faisions peut-être pas à l’époque de Hey Yeah .
Hey Yeah, est la première formation de ce groupe bruxellois, passionné de musique, avec lequel ils avaient déjà sorti un Ep en 2012 « Everyone say Yeah ! » avant de changer de nom après 6 années d’existence.
Retrouvez Broadcast Island sur leur site : http://www.broadcastisland.be ou visitez leur page Facebook
Article réalisé par Peter le 28-08-2014
« Nous tournions dans des cafés, c’était comme une phase de rodage, nous étions ados, plus « garage » et nous désirions faire un pas en avant.
Désormais les compositions sont plus recherchées, plus travaillées, nous intégrons des cuivres,…
Nous avons atteint une certaine maturité, ce changement était donc logique.
Changement de nom, changement d’ambitions ».
Depuis ce changement d’identité, on peut dire que Broadcast Island a le vent en poupe.
Le groupe enchaîne les concerts et se voit même convié à rejoindre le circuit des salles plus importantes.
Une envie délibérée de privilégier la « qualité » à la « quantité ».
Que ce soit à l’AB club (en 1ere partie de « Minéral », projet du guitariste d’Archive, Craig Walker), au Botanique (en 1ere partie des « Strypes »), au Belvédère avec « Intergalactic Lovers », ou ce soir au BSF, le groupe surprend, charme, convainc.
Et même si Julien McPisca (guitariste et chanteur) est à la base des différentes créations, c’est ensemble que Broadcast Island fignole, arrange et finalise les différentes compositions.
Un groupe déjà bien à l’aise sur scène et qui, fort de son expérience passée, peut se la jouer pro sans aucune gêne.
Entamant son concert du BSF par une intro composée par Gérard Calvi en 1976 « L’île du plaisir » le groupe balance sans relâche une set list bien fournie, Julien arborant fièrement un t-shirt sur lequel on peut lire « Je ne suis pas Morrissey ».
Mais si ce n’est Morrissey, citons alors Paul Heaton des Housemartins tant la voix et les intonations sont bluffantes.
Un concert des plus agréables qui se termine par les deux titres de leur Ep à savoir "L’île du plaisir" et "Evelyn McHale", premier single et clip du groupe.
Nous allons bientôt pouvoir profiter pleinement de ce groupe car, outre un concert confirmé aux Nocturnes de l’ULB, Broadcast Island nous prépare une belle petite tournée de 6 ou 7 dates qui s’enchaineront sur 3 week-ends de novembre en compagnie des Vismets.
« Ce sera une belle opportunité de présenter notre vinyle et ce en compagnie d’un groupe avec qui nous avons beaucoup d’affinités et pour qui nous avons énormément de respect. Nous sommes enchantés de tourner avec eux».
Un groupe qui rejoint une scène belge en pleine effervescence.
« Il y a une entente très amicale entre les groupes en Belgique, tout le monde essaie de s’entraider ».
« Un groupe nous plaît vraiment bien actuellement, c’est Robbing Millions. Et puis il y a le nouvel album des Great Mountain Fire qui arrive et qui va mettre une claque à tout le monde selon les bruits de couloir.
C’est certainement le groupe belge qui va pouvoir le mieux porter l’étendard belge l’année prochaine après des groupes comme Ghinzu ou Girls In Hawaii qui ont déjà atteint un niveau international ».
Nous ne pouvons que leur souhaiter de suivre les traces de leurs compagnons d’arme et de rencontrer le même succès que leurs prédécesseurs.
