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Interview de «Château»

 

 

 

 

 

C’est juste avant de fouler la scène du Wally Gat Rock à Gembloux, que Geoffrey Hautvas, guitariste, chanteur et membre fondateur du groupe «Château», a bien voulu répondre à nos questions.

 

DBDLO : Avant toute chose, «Château»!!! Cela provient de quelque chose en particulier ??

 
Geoffrey Hautvas : J’avais envie d’avoir un groupe avec un nom qui soit facile à prononcer pour tout le monde et, étant en Wallonie, on a souvent constaté que des présentateurs radio écorchaient les noms de groupe. Nous nous sommes dit «Château» cela va être plus facile!  (Sourire)

Et puis aussi, accessoirement, cela partait de l’idée qu’on avait envie d’avoir des textes, dans les chansons, qui parlent de royauté.

C’est en quelque sorte le sujet de prédilection en Belgique… “Se foutre un peu de la famille royale”.

Alors j’ai décidé d’écrire des chansons là-dessus, je trouvais que c’était un sujet assez intéressant plutôt que d’écrire comme d’habitude sur l’amour, le beau temps, etc….

 
DBDLO : Quel est ton parcours musical ?
 
G.H. : Cela fait un petit bout de temps que je joue, j’ai commencé avec «The Dallas Explosion», c’était mon premier vrai groupe.

Tous les membres ont été appelés à jouer dans d’autres groupes.

Par la suite j’ai surtout joué en Flandre et puis dans «Recorders» avec qui j’ai enregistré l’album.

J’ai commencé également à jouer avec les «Vismets».

 

DBDLO : Justement, après l’expérience de «Dallas Explosion», tu rejoins «Vismets» et forme «Château». Pas trop compliqué de jouer sur les deux tableaux ?
 
G.H. : Pour le moment, ne sachant pas encore quand sort l’Album des «Vismets», on continue à tourner avec «Château». On continuera également quand l’album sera sorti.

Le tout est, pour moi, d’arriver à m’arranger avec les deux groupes…Cela risque d’être drôle.

 

 

DBDLO : «Château» est donc tout jeune et doit, désormais, faire sa place dans un pays proposant de plus en plus de groupes de qualité. Cela décuple la motivation ?

 
G.H. : En fait, cela fait maintenant un bon quinze ans que je fais de la musique, et cela m’arrive très souvent de me dire : « En fait, pourquoi je fais cela ? Est-ce que je ne prendrais pas un job normal ? »

Au final, faire  de la musique est une vocation. Il n’y a rien que je ne sache mieux faire que cela, et même quand je me dis que je vais tout arrêter, j’écoute un  morceau à la radio et je me dis « Mais non ! C’est cela que je veux faire. Il ne faut pas que je me mente à moi-même ».

Dans mon cas je me fous du succès. Forcément je ne cracherais pas dessus, mais ce n’est pas ce que je vise ou ce que je recherche. Ce qui m’intéresse vraiment, c’est de faire de la musique et de créer des choses. C’est le plus important pour moi.

 

DBDLO : Vous avez sorti un premier clip assez (d)étonnant pour «Where i belong» avant de revenir avec un clip plus travaillé. Volonté de faire le buzz ou humour à la «Château» ? De même, ton look de  gentil garçon tranche également avec une musique plus forte. Tu aimes jouer avec les contrastes ? 


G.H : Quand nous avons terminé le tournage de notre premier clip (King’s Shilling), on rangeait le studio et j’ai commencé à déconner.

Je passais l’aspirateur, je nettoyais réellement le studio, on a sorti les caméras et on a filmé.

Ce clip a été filmé en 3 minutes et monté en 2 minutes. On l’a mis sur le net pour rire, et beaucoup de personnes l’ont vraiment pris au premier degré et étaient fâchés.

Après, l’esthétique, oui ! J’aime beaucoup jouer avec tous les côtés de la noblesse, sans non plus rentrer dans le cliché total.

Ce que je veux dire par là c’est que, par exemple, pour les photos de presse, on ne va pas poser devant un château. Cela serait un peu trop facile. Du coup, on essaye de trouver des chiens de chasse, une vieille voiture,…

Pour le prochain clip on essaie de trouver des chevaux et des tenues d’escrimes, par exemple. On essaye de jouer avec tous les clichés et ne pas se la jouer «groupe avec blouson de cuir».

On souhaite juste, un tout petit peu, se différencier des autres groupes. 

 

DBDLO : Peux-tu nous présenter les autres membres du groupe ?

 

G.H : Bien sûr, il est principalement composé de Maxime Honhon  (Meridians) à la basse, et d’Alexandre De Bueg (David Bartholomé) à la batterie. C’est le noyau dur.

Ensuite, sur scène, nous sommes accompagnés par une section de cuivre : Laurent Dumont (saxophone) et Philippe Hellart (trompette). C’est à géométrie variable et selon les disponibilités de chacun.

 

DBDLO : Que nous réserve «Château» pour les mois à venir ?

 

G.H. : Niveau enregistrement nous aimerions, avec «Château», enregistrer encore quelques singles. On aimerait également sortir un double single sur Vinyl, ou encore un autre EP.

On a sorti notre premier EP «Noblesse oblige» fin mars 2013 et nous prestons notre huitième concert ce soir. Nous n’en sommes qu’au tout début et on veut prendre notre temps. Il est donc encore trop tôt pour penser à un album. 
Concernant les concerts, nous avons une date à Ternat, en Flandre, pour le mois de novembre, et on essaye de booker un concert sur Bruxelles pour novembre ou décembre. On veut trouver un chouette endroit.

 

 

 

Interview réalisée par Peter le 27 septembre 2013

Posté le 10 octobre 2013

 

 

 

 

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