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Made In Belgium With Love

   Il parait que ce qui se passe à Dour reste à Dour. Heureusement, ce n’est pas le cas pour ce qui se passe sur scène. Du coup, on vous en fait profiter !

 

Dour, c’est le festival qui ne dort jamais. Pour preuve, les concerts qui commencent début d’après-midi et qui finissent aux petites heures du matin. Pour preuve aussi le camping, que ce soit du côté festivaliers où la fête se prolonge souvent ou du côté bénévoles où la musique des scènes électro résonnent toujours la nuit.

Dour, c’est aussi une affiche de qualité, où se côtoient les pointures confirmées et les artistes de demain, ceux dont vous entendrez encore parler dans plusieurs années.

Et puis Dour, ce sont les rencontres, parce qu’un bon festivalier est un festivalier qui crie “Doureuuuuh” à longueur de journée et de nuit, qui va à la rencontre des autres, qui partage sa bière et qui échange ses coups de cœur musicaux avec des inconnus fraîchement devenus ses amis.

 

Niveau coups de coeur justement, on vous raconte ce qu’on a vu !

Jeudi, on a adoré Coely, cette jeune anversoise qui a réussi à amasser du monde aux pieds de la Last Arena malgré l’heure précoce.

 

Vendredi, c’était la journée à ne pas rater ! Plein de belges ! Partout !

 

On a particulièrement apprécié It it Anita, qui n’avait pas la tâche facile d’ouvrir le festival du côté de La caverne. Jouant habituellement dans un espace très réduit, les liégeois ont mis le feu, collés les uns aux autres sur scène, avant de finir au milieu du public, pour le plus grand bonheur de celui-ci ! Le concert fut tellement énergique qu’une des lettres présentes derrière eux en est même tombée pendant le concert. Les autres lettres finiront décrochées et données au public, qui les portera à bout de bras pendant que Brian, le batteur, s’en donnait à cœur joie dans la fosse entouré par les fans. On retrouvera bien plus tard, ailleurs sur le festival, les lettres se baladant et faisant toujours le bonheur des festivaliers.

On a aussi découvert (un peu par hasard il faut bien l’avouer) WWWater. Cette jeune gantoise est la protégée des frères Dewaele (Soulwax / 2 many dj’s). Elle nous a proposé une prestation classe et groovy. Jeune demoiselle à suivre d’urgence !

Juste après, sur la même scène, Wuman nous a envoûté ! A quatre de front, les chansons s'enchaînent, toutes nommées d’un prénom féminin et accompagnées d’une vidéo avec une demoiselle (différente pour chaque extrait), qui danse, qui s’amuse, ou, comme pour la dernière chanson du set, reste immobile. Ce fut waow, aussi bien musicalement que visuellement. Sûrement mon plus gros coup de cœur découverte belge du festival !

Autre scène, autre décor. C’est Mountain Bike. Arrivant sur scène avec perruque ou casque noir tête de mort, le trio nous a emporté grâce à son rock garage.

Le samedi a également commencé en force !

 

Avec Sysmo en premier lieu. Le collectif bruxellois a su mettre les lève-tôt de bonne humeur… Des percussionnistes et un chef d’orchestre, cela pourrait sembler étrange à Dour… Et pourtant, la foule était là, et déjà dans l’ambiance ! Sysmo a su faire danser, crier, se rapprocher puis faire sauter la foule. De quoi bien commencer l’après-midi !

Après, on est allé dans le chapiteau d’en face. Autre ambiance, même énergie. Il s’agissait du groupe screamo/post-rock Mont-Doré.

Pour le concert des flamands de Bazart, la tente était remplie ! Tout le public chante, toutes les chansons, la moindre parole. C’est beau à voir. Le groupe s’amuse, lance des “doureuuuh” entre deux chansons, et parle aussi bien en néerlandais qu’en français. Bazart fédère. Et le public est survolté ! Au fur et à mesure du concert, la tente se remplit encore et encore… Preuve, s’il en fallait vraiment une, que le public adore!

 

Dimanche, arrivée tôt sur le site, j’ai pu me promener dans le festival encore vide, sentir cette ambiance si particulière. Au son des balances de Nicolas Michaux, la journée commençait bien.

Notre dimanche allait nous révéler un fameux coup de cœur belge : Asupernaut. On vous avait dit de ne pas les louper, on avait bien raison ! A la caverne, d’abord devant quelques personnes. Puis au fur et à mesure du concert, le public arrive, se rapproche, apprécie ! Leur rock énergique est fort, profond, tout en restant accessible. Si vous n’aimez habituellement pas le rock, vous adorerez quand même Asupernaut, on vous le promet !

S’en est suivi, l’après-midi, plein d’autres concerts parmi lesquels on retiendra plus particulièrement le rock de Millionaire (le groupe de Tim Vanhamel), le rap de Roméo Elvis & Le Motel, ou encore l’electro de Mickey, résident des soirées Libertines Supersport, qui nous a fait danser jusqu’au bout de la nuit ! Jusqu’aux dernières heures, minutes, instants de cette édition 2017 du Dour Festival…

 

Clap de fin pour cette édition du festival. Le plus dur le lundi matin étant de ranger ses affaires et rentrer chez soi… Et essayer de ne pas se sentir seul(e). Finalement, Dour, c’est une ambiance, une grande famille, un endroit qu’on aime (avec ses qualités et ses défauts), et qu’on voudrait ne pas quitter...

(Bazart)

Les petites infos en plus, en vrac :

- Le Prince Harry avait des flamands roses en plastique sur scène.

- Wuman a fait la connaissance de Julia Minkin à Dour, il y a deux ans. Cette rencontre leur a inspiré une chanson (“Julia”). Pour fêter cet anniversaire, la jeune Julia s’est jointe au groupe pour la chanter sur scène.

- Pale grey a joué une chanson de son prochain album, qui sortira à l’automne.

 

Les “on aurait voulu qu’ils soient belges car on a adoré et on aurait voulu vous en parler” :

- The strypes, ou les (très) jeunes irlandais qui font un rock garage rétro qui déménage !

- Vitalic, ou l’art d’être un des maîtres de l’electro et de manier avec aisance les visuels qui subliment sa musique.

- “Group Doueh & Cheveu”, ou le mélange improbable…

- Phoenix, ou leur scénographie irréprochable ! (Et incroyable).

- Justice, ou l’art de clôturer en apothéose ce festival sur la Last Arena.

(Bâche d’accueil au Camping Bénévoles/Crew)

Article réalisé par Julia et Ben

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