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Montevideo à Scène sur Sambre 

 

 

 

 

 

Après leur concert de Scène Sur Sambre, ce samedi 31 août, et après une séance de dédicace au succès non négligeable, nous avons eu le plaisir d’accompagner le groupe vers les loges et en avons profité pour poser quelques questions à Jean, membre fondateur et multi instrumentiste du combo bruxellois.

 

DBDLO : 6 années se sont écoulées entre la sortie de vos deux albums, outre le fait d’avoir été fort occupés par vos projets respectifs, était-ce une volonté de perfection ?

 

Jean-Montevideo : Je ne pense pas que ce soit une volonté de perfection, par contre nous avons ressenti le besoin de collaborer avec d’autres musiciens, d’autres univers, d’élargir un peu notre style de musique.

Il y a eu aussi le départ de Julien (Galoy), l’ancien bassiste, qui a un peu chamboulé l’existence du groupe. Je pense que le nouvel album a été compliqué à accoucher dans son ensemble, mais nous ne regrettons pas tellement d’avoir pris le temps.

Le groupe a changé, nous sommes maintenant avec Gabriel (Bassiste) et Thomas (Clavier et Guitare).

Montevideo, c’est donc, un peu, une renaissance avec ce nouvel album et nous nous rendons bien compte qu’il y a de nouveau un travail à fournir,  qu’il faut aller reconquérir des fans que l’on aurait éventuellement perdu. Mais Montevideo c’est surtout un nouveau son avec lequel on est maintenant vraiment à l’aise.

On peut difficilement mettre une étiquette sur ce nouveau son : « Cela sonne comme tel truc ou tel truc ! Â» Non !! C’est Montevideo. C’est notre son !

C’est important pour un deuxième album, …C’est dur un deuxième album…C’est une épreuve très difficile.

Le premier album reste un album très énergique, très brut, très punk. Cela peut paraître sérieux comme réponse, mais cela a été un passage  important dans la carrière du groupe.

Et là, avec ce nouvel album, nous touchons un public plus large, avec du qualitatif et une signature avec une major (EMI). Ce fut le gros tournant, faire partie d’une famille, même si nous appartenons à la famille Ghinzu depuis le début.

Mais le fait d’avoir une grosse machine derrière nous…Ca change énormément !

 

DBDLO :Les singles se sont succédés, ont été largement diffusés sur les ondes belges, tant bien qu’à la sortie de l’album on a eu l’impression d’avoir un best of entre les mains. Est-ce que vous êtes satisfaits de l’accueil qui lui a été réservé ?

 

J.M : Nous sommes satisfaits, mais je pense qu’on a peut-être fait une erreur au début. Nous avons voulu donner rapidement un nouveau son au public, quelque chose de neuf, dire que l’on était encore là.

Il y a eu tellement de temps, entre le premier et le deuxième album, qu’il fallait quand même donner de la matière aux personnes qui suivaient  l’actualité du groupe, et on a peut-être présenté trop de singles avant la sortie de l’album.

C’est ce que nous retenons, ne plus trainer deux/trois ans et créer la surprise, revenir d’un coup…

 

DBDLO : D’un autre coté les singles ont bien été accueillis, même si au début cela a été déconcertant pour les fans de la première heure….

 

J.M : Tout à fait ! Après, c’est un changement que nous assumons.

 

DBDLO : Ton morceau coup de cÅ“ur sur l’album ?

 

J.M. : « Fate and Glory Â» est sorti sous sa première mouture en 2011. Ce morceau je l’imaginais avec une voix de femme. Il est donc ressorti sur l’album avec Lara Chedraoui (Intergalactic Lovers) en featuring. Elle chante super bien!

De par cette collaboration, le morceau a gagné en efficacité et cela nous a ouvert des portes en Flandre.

Ce qui est bien, pour en revenir à l’album, c’est le fait de sentir qu’il va durer dans le temps.

Il a ce côté intemporel.

 

DBDLO : Vous avez sur scène un look propre, ce côtés "dandy" rock vous y tenez ?

 

J.M : En fait je pense que nous avons fait un disque élégant, la  pochette qui parle d’elle-même, et qui peut déranger… Les gens la détestent ou l’adorent, mais il y a un truc qui s’impose : La nouvelle mouture de Montevideo c’est quelque chose d’élégant.

C’est peut-être un peu simple de se mettre en costard, mais nous nous sommes dit qu’il fallait être à la hauteur des morceaux et les représenter de la manière la plus classe possible. C’est aussi de la maturité.

Voilà nous ne sommes pas encore remboursés par Dior mais j’espère que ça arrivera ! ;-)

 

 

 

Interview réalisée le 31 août 2013 par Doris et Peter

 

 

 

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