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Laurence Caps au Wacolor 

 

 

 

 

 

DBDLO : Vous êtes une des organisatrices et instigatrices de ce Festival qui en est à sa 3ème édition. Dites-nous comment est né ce projet ? 

Laurence Caps : C'est un projet qui est initié par la ville de Wavre et le service de cohésion sociale, en partenariat avec la maison des jeunes "vitamine Z". L'idée de base était de proposer une activité aux jeunes, pendant les jours blancs, à l'occasion de la fin des examens dans le secondaire afin qu'ils évitent de se retrouver sans rien faire, et sans but précis.

En leur proposant un stage citoyen, ils nous aident pendant le montage et le démontage et, bien entendu, pendant le festival. Nous tournons avec une centaines de volontaire sur les 3 jours, cela responsabilise la jeunesse.
On a toujours autant d'énergie, d'engouement, et c'est un réel plaisir de profiter d'un bel espace, d'avoir des artistes que l'on ne voit pas souvent ici. C'est donc un beau moment pour tout le monde. 


DBDLO : C'est une grosse organisation, combien de temps à l'avance vous y prenez-vous ?
 
L.C. : Une dizaine de mois à l'avance, nous nous rendons dans les établissements scolaires, nous discutons du projet, nous invitons les jeunes qui sont intéressés à participer à l'élaboration du projet pendant toute l'année. Nous organisons des réunions mensuelles, ou nous discutons de l'affiche artistique, des activités et des animations sur le site, des postes qu'ils souhaitent investir. Pour vous donner un exemple, ici, pour la scène ouverte, ce sont des jeunes qui ont été formés par la maison des jeunes "vitamine Z" pour s'occuper de l'insonorisation.
Cela développe le côté intergénérationnel, on a des personnes plus âgées qui travaillent aussi comme volontaire, cela se reflète aussi dans la programmation artistique. 


DBDLO : On peut agréablement remarquer aussi que le public se compose autant de jeunes que de famille avec des enfants ? 
 
L.C : C'est une volonté du Wacolor. Très vite on s'est rendu compte, la première année, qu'on avait des jeunes, des moins jeunes, et un réel intérêt des habitant de Wavre, et de ses alentours, de faire un événement festif, familial et de qualité. 


DBDLO : Comment fonctionne l'organisation financière du festival Wacolor ?
 
L.C. : C'est la ville de Wavre qui finance une bonne partie de l'événement, mais également de nombreux sponsors.

 
DBDLO : Organiser un festival, avec comme date le 21 juin, n'est-ce pas un peu risqué ( Pour rappel il y a ce jour les fêtes de la musique un peu partout ) ?
 
L.C. : C'est un risque, oui et non,  c'est un événement fait à l'occasion de la fin des examens, on ne pouvait donc pas le mettre à un autre moment .Ce sera toujours le 3ème vendredi du mois de juin.

 
DBDLO : Vous nous en dites un peu plus sur la programmation ? 


L.C. : On a toujours des craintes, on fait notre maximum pour proposer une affiche artistique de qualité, variée,… et faire découvrir ces groupes aux public.
Les gens viennent, je pense, pour l'événement en soit… Le cadre, l'ambiance, nous avons un bon et chouette retour positif du public quant aux artistes présents.
 


DBDLO : On peut découvrir sur le site pas mal de stands, prévention, écologie, cuisine du monde,… L'année prochaine vous allez continuer dans cette direction ? Qu'est ce qui va changer ou s'ajouter ?
 
L.C. : L'année prochaine, on va surtout s'axer sur la diversité culturelle, c'est une des missions également du service de cohésion sociale.
Mais pour le moment on ne planifie pas trop la suivante, on vit à fond ce moment et cette 3ème édition.


 
Nous avons été agréablement surpris de ce petit festival à haute qualité humaine.

Une certitude, vous nous y retrouverez l'année prochaine et on vous encourage à le découvrir. Tout est réuni afin de  passer un excellent moment, entre amis, en famille....

 

 

 

Interview réalisée le 21 juin par Peter et Doris

 

 

 

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