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Jane Doe & the Black Bourgeoises

Il en dit quoi l’Internet ?

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Et bien lorsque l’on s’informe sur cette formation, l’Internet nous remet systématiquement les mêmes infos, au mot près, preuve que le plan com de ce groupe fait bien son taf. Je vais donc vous transmettre cette petite présentation, je cite :

« Formé en 2012, les BLACK BOURGEOISES rassemblent une équipe de musiciens rock chevronnés ayant déjà fait leurs armes sur la plupart des scènes wallonnes au travers de nombreux concerts dont un passage remarqué au Ronquières festival devant 7000 personnes.
Avec des compos percutantes portées par la voix profonde et sexy de JANE DOE, jeune chanteuse amazone à l’énergie électrique et à l’instinct animal, l’univers des BLACK BOURGEOISES marie un visuel cinématographique, une esthétique rock vintage, des mélodies dirty pop et un brin de glam’punk à l’instar de Joan Jett, Juliette Lewis ou encore Courtney Love.
Le band  sortira son 3ème album « Pretty Terror » produit par Charles Deschutter »

 

Pour la petite info, Charles De Schutter (en 2 mots) est un ingé son ayant bossé pour Pleymo et sur la tournée live de « M », comme ça on comprend tout de suite qu’il y a du monde derrière ce projet. Et les Black Bourgeoises ont tout compris : aucun groupe, aussi bon soit-il, ne peut percer sans être poussé par une bonne équipe gravitant tout autour.

 

Maintenant, vérifions si Jane Doe & the Black Bourgeoises est, oui ou non, un « bon groupe ».

 

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Oh, make me over

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Force est de constater que oui (fin du terrible suspense), Jane Doe & the Black Bourgeoises est définitivement à classer dans la catégorie des « très bons groupes » rock.

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Le 1er titre, Close my Eyes, sonne comme un semi-remorque à fond sur la 66  retournant tout sur son passage. Dès le premier son sortant de nos diffuseurs, on ne peut que penser au groupe culte des 90’s, le bien nommé Hole, tant les ressemblances sont nombreuses : la voix possède toutes les qualités de celle de Courtney Love, à savoir la puissance et le coté sexy, tout en oubliant ses défauts (car Courtney, en live, c’était horrible quand même…). Et les sons de guitares ne sont pas en reste : une multitude de Fuzz viennent nous titiller les tympans, comme à la belle époque.

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100% rock 90’s ?

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Non, pas que.

En effet, cet album comporte 3 facettes : les morceaux rock typés 90’s (une grosse moitié de la galette), ensuite ce que je qualifierai de revival 80’s : des morceaux faisant la part belle aux synthés (Roaming in the city, The Clash dont les couplets sont de parfaits exemples) sans pour autant abandonner les guitares qui se lâchent dans les refrains. Puis quelques morceaux plus calmes et intimistes mais pas trop (Field of pain, Woman, The Thrill).

Ces différents styles musicaux, ayant tous la « Bourgeoise touch », évitent à Jane Doe & the Black Bourgeoises de se cloisonner dans un seul registre et ce, pour notre plus grand bonheur.

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Hey, so glad you could make it.

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Et ils le font très bien : ça sonne ! ça sonne fort ! Le travail sur les voix est parfait, la rythmique (combo basse/batterie) est bien lourde comme il faut, c’est un son brut qui ne peut que nous faire du bien !

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Alors, avis aux radios « mainstream », on commence tout doucement à en avoir marre des bidouillages sonores sans envergure que vous nous balancez sans cesse, il est temps de revenir aux fondamentaux : le rock et Jane Doe & the Black Bourgeoises !

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Chronique réalisée par Stéphane

Retrouvez Jane Doe & the Black Bourgeoises sur Facebook ou leur Site Internet

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