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Joy as a Toy

Il y a des fois où je me dis que je suis réellement gâté par notre boss : elle s’arrange toujours pour nous proposer des petites pépites musicales tout droit sorties de derrière les fagots. Joy as a Toy fait (encore) partie de ces groupes improbables et hautement addictifs dont j’ai la joie d’écouter leur dernier jouet… et je m’en félicite.

Mourning Mountains

Tel est le titre de la dernière galette sortie des songes embrumés du quatuor bruxellois qui nous revient avec un album 8 titres plus « simple » que les 2 albums précédents. Ne pensez pas ce que je n’ai pas écrit car « plus simple » ne veut pas dire simpliste ; prenez le dans le sens où, cette fois ci, Joy as a Toy a créé des mélodies ne nécessitant pas un nombre incalculable de musiciens comme dans leurs productions précédentes. Quoi que inclassables, leurs musiques gagnent en accessibilité, ce qui ravira le plus grand nombre.

Après une ouverture sur une plage orchestrale, la première moitié de Mourning Mountains se compose de morceaux psychédéliquement envoûtants portés par une voix suave à souhait. Des visions de danseuses orientales ondulant lascivement leur corps m’ont accompagné à l’écoute de cette musique ensorcelante (Le planant Ghost Train et sa basse tonitruante, Cowboy Mode et Misbehave).

Charmeur de serpents

On y retrouve des arrangements s’inspirant parfois des Pink Floyd (pré 1975), Led Zeppelin, The Doors, Radiohead et même de Monty Norman alors que le style musical en est à des milliers d’années lumières. La fusion des genres est une qualité intrinsèque de Joy as a Toy. La complexité des fondations sonores de ce groupe sont d’une solidité remarquable.

La deuxième moitié de l’album laisse doucement place à des morceaux plus pop (Hipsters of the apocalypse en est l’apogée) tout en gardant cette touche « kaléidoscopique » propre à Joy as a Toy. Etant secondée par une basse groovy, la batterie reposant sur des rythmiques hors du commun évite l’étalage de techniques superflues ne pouvant apporter que trop de lourdeur aux morceaux tout en réussissant à nous prouver que la section rythmique est fabuleuse de tout son long ! Elle ne sert pas uniquement à apporter du corps au son, elle bonifie le tout ! Arrive ensuite Satisfaction Key, une véritable surprise sur cet album : intimiste à souhait, un chant mis en avant, aussi doux qu’une caresse sur la joue, on a envie de se recroqueviller sur nous même et de simplement… « écouter ».

 

Joy as a Toy nous prouve à travers Mourning Mountains qu’ils sont capables de nous étonner encore et encore et l’on en redemande volontiers.

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Chronique réalisée par Stéphane

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Et pour le plaisir de vos oreilles allez découvrir leur LP sur Bandcamp !

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Si vous désirez les découvrir sur scène, ils seront présents lors de la Discovery Box VI ce 18 mars à 19h au centre culturel de Braine-le-Comte

« Soutenez les groupes régionaux car tous les groupes mondialement connus ont commencé ainsi ! »

Charmeur de poules

Merci patronne !

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