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Le Micro Festival en 3 coups de coeur

Le Micro Festival ou le festival qui avait l’étoffe d’un grand mais qui voulait rester petit.

 

Soldout pour la 8ème année consécutive, le Micro a su devenir incontournable dans le paysage liégeois !

 

Au premier abord, on ne va pas au Micro Festival pour son affiche. Se succèdent sur scène des groupes pas franchement connus… Mais on y fait de vraies découvertes.

 

Le tout est encore d’arriver jusqu’au chapiteau, devant la scène. Car le Micro Festival, c’est aussi l’endroit où tout Liège est. Enfin, tous les amoureux de musique de la ville ardente. Ainsi, on croise dans le public autant d’artistes que d’assidus de concerts. La plupart des personnalités liégeoises sont de la partie. Le plus difficile est donc, dès l’entrée, de résister à la tentation de dire bonjour à tout le monde, de boire des bières en faisant la conversation et de ne jamais arriver jusqu’à la scène. Un parcours du combattant donc !

 

Mais si vous arrivez jusqu’à la scène, bonheur, c’est la récompense. Certes les groupes ne sont pas des plus renommés. Certes la plupart des gens sont là pour l’ambiance incroyable de ce petit festival et passer un bon moment entre amis. Mais sur scène, il se passe des choses folles, et cela vaut la peine d’être là !

 

     Notre coup de cœur du vendredi est le duo qui a clôturé la soirée. Celui qui a réussi à faire danser tout le public. Celui qui a déjà fait ses armes dans de nombres soirées. Que l’on a déjà croisé il y a plusieurs années à expliquer la création de sa musique lors d’un workshop (organisé par Hello Bank à l’époque). Celui qui bidouille sa musique l’air de rien, et dont le résultat est fantastique. Ce duo, c’est Osica. Tout droit venus de Liège, ces deux garçons créent avec leurs synthétiseurs modulaires (construits eux-même !) et d’anciennes consoles un son terriblement efficace et dansant. Le tout agrémenté de visuels hypnotiques parfaits pour cette fin de soirée. On adore, on danse, et on râle que ça ne dure pas plus longtemps !

 

     Le samedi a quand à lui commencé en force avec le nouveau projet de Jérémy Alonzi, le leader du groupe The experimental Tropic Blues Band. C’est notre coup de cœur du deuxième jour ! Cette fois, il nous vient avec Ginger Bamboo, un projet plus personnel, mais toujours aussi énergique. Accompagné sur scène par des musiciens et des choristes, il s’amuse à jouer avec les codes, mais propose toujours un set accrocheur et percutant !

 

     Coup de cœur du dimanche. la journée gratuite et plus familiale. On s’y retrouve pour y acheter des vinyles, pour boire un verre et surtout (surtout), on assiste au concours de chaises musicales ! Arbitré par Jérémy Alonzi (encore lui), et présenté par Boblemarin, c’est l’occasion de voir les enfants s’amuser, courir dans tous les sens, sautiller, ramper et prier pour s’asseoir à temps sur une des précieuses chaises. C’est aussi le bonheur d’entendre des chansons fort kitsch et d’encourager tous ces petits participants. A la fin, chaque enfant repart avec son lot de bonbons. Une manche sera également réservée aux adultes, même si ces derniers sont moins décomplexés et plus sérieux…

Le tout se déroule dans la bonne humeur, et nous, on adore le concept !

 

Finalement, la journée est surtout l’occasion de se poser dans l’herbe, d’admirer le jeu, et de profiter de ses amis une dernière fois avant que la semaine recommence. Une bonne manière de finir en douceur le week-end…

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Article réalisé par Julia

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