top of page

Stigman : Broken Skins

 

A la première écoute on a l’impression d’entendre du Moby tellement, il faut l’avouer, il y a ressemblance. Mais c’est bien François Borgers alias Stigman que nous sommes en train d’écouter.

 

Artiste namurois, agrégé de philosophie, il a étudié la guitare aux Ateliers d’Art contemporain de Liège. Il est également chanteur, vidéaste et guitariste… Que de cordes à son arc !

 

Après plusieurs projets oscillant entre rock, électro et acoustique, il propose ici un univers tout autre orienté plus pop-rock indie, même peut être plus pop folk anglaise. Un changement de style qui n’est pas pour nous déplaire !

Son parcours est couvert de solides expériences dans diverses formations rock et plusieurs projets électro–acoustiques.

C’est en 2009 qu’il développe son projet électro intimiste. La naissance de Stigman est en route.

C’est seul et face à ses envies et à son inspiration que Stigman nous propose une musique à la fois fragile et puissante.

 

Sur scène, l’artiste propose bien plus que sa musique… Il diffuse des films réalisés par ses soins. Un Spectacle complet et qui offre un caractère particulier, tout comme l’est son travail artistique.

 

Son premier album « Broken Skins », est paru en janvier 2013. Une expérience étonnante et un équilibre parfait, musicalement très cohérent, où on a l’impression de trouver une suite, un fil conducteur au travers des 14 titres qui composent l’album.

 

Mais d’où peut donc provenir l’idée de se nommer Stigman ? Il fait référence à Ira Stigman le personnage principal du roman de Henry Roth (« A la merci d’un courant violent »), un monument dans la littérature américaine.

De Leonard Cohen à Eels, sans oublier Mazzy Star ou encore Dream Theater, les influences sont nombreuses, mais le style reste particulier et propre à lui-même. Une découverte troublante, étonnante, mystérieuse et vraiment bien travaillée !

L’artiste est en marge de ce que l’on propose actuellement et le travail fourni avec acharnement pour l’album propose au final un « Broken Skins » qui je pense ne pourra pas passer inaperçu.

Un titre trouve néanmoins un côté plus Rock N’Roll sur l’album : le puissant « What’s done cannot be undone part II ».

Rarement autant de mélancolie et de finesse n’aura été au rendez-vous d’un album !

 

La page Facebook de l’artiste est disponible, vous pourrez ainsi découvrir son univers et surtout les dates de ses concerts, car nous le savons tous …une prestation scénique vaut tous les discours !

Vous pouvez également acheter son album sur Bandcamp

 

 

Article réalisé par Doris le 12/04/2014

bottom of page