Suffocating Minds : D.M. made in Belgium !
Ne prenez pas le titre de cet article au premier degré, Suffocating Minds est bien plus qu’une éventuelle pâle copie du groupe de Basildon.
Même si la première impression nous renvoie au groupe de Dave Gahan, force est de constater que l’on rencontre, au fil de la découverte de l’album, d’autres influences bien agréables des 80’s.
Les 80’s, parlons-en ! Qui n’a pas apprécié les sonorités électro et industrielles de groupes comme Depeche Mode (Bien entendu), Front 242 (Pour qui le groupe vient d’ouvrir), Nine Inch Nails, Sisters of Mercy, Anne Clark,…
Vincent Lemineur (Compositeur, chanteur), Alain De Beck (Batterie), Greg Lacomble (Clavier) et David Ninane (Basse) ont grandi avec ces groupes et ont ajouté des influences plus actuelles comme IamX, Editors, Goose,…
Ce mélange entre New Wave, Electro, Indu et autre Synth Pop, a permis à Suffocating Minds de s’auto-étiqueter « New Electro Wave ». Genre musical tout à fait compréhensible à l’écoute de cet album car, effectivement, toutes ces influences sont perceptibles.
Pourtant, à l’exception du clip « Far away », que nous avions partagé sur notre page Facebook, nous ne pouvions pas dire que l’on connaissait grand-chose sur ce groupe formé en 2007.
C’est donc en toute impartialité que nous nous sommes penchés sur cette écoute.
Vous nous direz :
« Bon, oui, il chante comme Dave Gahan ! »
« Oui bah ! On a déjà entendu ça ! »
STOP !!!
Il y a quelque chose de plus chez Suffocating Minds. Et c’est ce qui fait toute la différence.
Un bon mélange d’électro et de New Wave bien dosé, une voix chaleureuse, des rythmes enchanteurs, une constante quête de mélodies accrocheuses.
Tout cela nous offre un mix parfait pour un album de qualité.
Que ce soit « Far away », « Heal me », « Nothing to fear »,…Tous ces titres vous rentrent dans le crane et y restent bien accrochés. Ce Cd s’écoute d’une traite, sans aucune lassitude.
A noter, deux morceaux plus lents mais terriblement efficaces, « A hole in your mind » mais surtout « Different life » qui clôture cet album en nous prenant à contre-pied et nous laissant sombrer, après toute l’excitation de l’album, dans une mélancolie provoquée par ce morceau laissant la place au piano et au violoncelle.
Un superbe album, qui ne demande qu’à être découvert.
Un groupe qui ne demande qu’à être supporté en concert.
Article réalisé par Peter le 17 octobre 2013
Photo : Olivier Bourgi www.bourgol-photography.net
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