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« The High-Dolls » : Interview

DBDLO : Le groupe est né en 2008, pouvez-vous nous raconter votre rencontre ?

 

(Pierre et Raoul) : On s’est rencontré à l’âge de douze ans dans un collège jésuite. On a fait toutes nos études secondaires ensemble. A quinze ans, on a lancé notre premier groupe avec quelques amis. A la fin du projet, Pierre et notre guitariste Loïc sont venus chez Raoul pour enregistrer quelques compositions acoustiques. Au final, lors de la session, on est parti tous les trois sur quelque chose de complètement différent : de l’électro avec des guitares. Voilà, août 2008 marquait le début de « The High-Dolls Â», sans s’y attendre.

 

 

DBDLO : On a l’impression que vous misez pas mal sur une certaine part de mystère autour de «  The High-Dolls » ? Une volonté ou une stratégie pour éveiller la curiosité ?

 

On pense que c’est le résultat des premières années d’existence du groupe. On était jeune et c’était vachement superficiel. Avec le départ de notre guitariste, on a mis le groupe en pause pendant deux ans. Fin 2014, on a relancé le projet, avec forcément plus de maturité et surtout la volonté de mettre l’accent sur la musique, les textes et l’univers, avant nos gueules.

 

 

DBDLO : Votre 1er EP est sorti en 2010, le second en 2011, satisfaits du résultat ?

 

Pour l’époque, on était relativement satisfait. Pourtant on savait très bien que ce n’était pas encore vraiment abouti, comme le revendique ironiquement le titre du second EP : « C’est de la merde Â». On aurait franchement pu faire mieux, mais on était jeune et on manquait de bouteille.  

 

 

DBDLO : On a envie de connaître un peu plus les membres de « High-Dolls », vous nous les présentez ?

 

Pierre, 27 ans, chanteur. Raoul, 26 ans, compositeur.

 

 

DBDLO : Un titre que vous affectionnez plus particulièrement ?

 

Si tu parles de « The High-Dolls », on s’accorde tous les deux sur Faithfull. Si c’est en général, on dirait « Roscoe » avec « A Safe Place To Fall Â».

 

 

DBDLO : Comment voyez-vous 2015 ? Que nous préparez-vous ?

 

Là, on a sorti deux morceaux pour marquer notre retour en 2015. On a encore une quinzaine de titres bien ébauchés et on a prévu deux semaines intensives de studio pour les boucler. Ca veut dire, plein de sorties pour 2015-2016 et aussi un tout nouveau set live. On a d’ailleurs été rejoint par un vidéaste/mapper talentueux, Michael Ondet, pour l’aspect scénique. Et on s’est associé à une équipe de réalisation vidéo pour produire une suite de clips.

 

 

DBDLO : Un projet d’album ?

 

Non, pas pour le moment. Cela dit, on compose malgré tout dans l’optique d’un album, en termes de cohérence et de narration. Mais là, rien de concret, non. On n’intéresse personne [rires].

 

 

DBDLO : On vous voit très peu en Festival, pourtant à l’heure actuelle, c’est un excellent tremplin pour toucher un large public, comment expliquez-vous cela ?

 

Par le passé, on a pas mal tourné. Mais là vu qu’on vient à peine de relancer le groupe après deux ans de silence, il faut du temps pour composer de nouvelles chansons et préparer un nouveau live. Notre première date live sera le 27 juin 2015 au Live Club à Liège.

 

 

DBDLO : Un qualificatif qui pourrait décrire « The High Dolls Â» ?

 

Idyllique.

 

DBDLO : D’où vous provient l’idée du nom du groupe ?

 

 

C’est tout simplement un jeu de mots avec « idoles Â» en anglais. Ca nous faisait rire.

 

 

DBDLO : Si vous deviez expliquer aux personnes qui ne vous connaissent pas votre style, vous le définiriez comment ?

 

Pour résumer, on mélange musique électronique et rock. On combine des instruments acoustiques avec des sonorités électroniques.

 

 

DBDLO : Si vous deviez revenir en arrière, changeriez-vous quelque chose ?

 

On ne regrette rien. Peut-être juste un peu plus de maturité à nos débuts.

 

 

DBDLO : Une actualité chaude pour « Du Belge dans les Oreilles Â» ?

 

Notre prochain titre, « Circle Â», débarquera début juillet, peu de temps après la sortie du clip de « Manner Â».  

 

 

DBDLO : Vous êtes jeunes et pourtant vous avez déjà un chouette parcours derrière vous et toujours le même tonus musical. D’où tirez-vous l’ardeur de poursuivre ?

 

On est passionné par la musique. On ne fait que ça et quand on n’en fait pas, on en écoute. En plus, on a vraiment de la chance de vivre à une époque où le matériel d’enregistrement s’est considérablement démocratisé et où on peut soi-même distribuer sa musique en deux clics sur  internet. Ca bouge beaucoup et partout. C’est vraiment excitant.

 

 

DBDLO : Quel regard portez-vous sur la scène actuelle belge ?

 

On a l’impression qu’elle n’a jamais été aussi prolifique. Il se passe vraiment plein de choses tant au niveau de la production que de l’audace. Par exemple, Tom Barman de Deus vient de lancer TaxiWars, un groupe de jazz vachement intéressant, avec Robin Verheyen.

 

 

DBDLO : Un groupe ou un artiste belge que vous affectionnez en ce moment ?

 

Roscoe.

 

 

DBDLO : Pouvez-vous nous en dire plus sur vos projet à venir ?

 

Comme on l’a dit, une quinzaine de titres sont à venir très prochainement et on présentera un tout nouveau live dès septembre. On espère bien t’y voir [rires].

 

 

 

Interview réalisée par Doris.

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