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ThomC - Lightcharges

Après un premier album, Human Magnets, paru en 2011 et un EP, ThomC nous revient en 2014 avec l’album "Lightcharges", une œuvre que l’on peut aisément qualifier de majeure dans le monde musical pop-folk Belge.

La 8éme merveille

"Lightcharges" est une véritable construction sonore nécessitant deux années de travail acharné durant lesquels l’ensemble des processus de création furent conduits de main de maitre par (presque) un seul homme, Thomas Cacciapaglia.

Jouant de tous les instruments sur (presque) l’ensemble de l’album, réalisant également le mixage et le mastering, ThomC nous prouve à travers cette maitrise et cette omnipotence que la Belgique regorge encore de talents méritant ce statut !

N’oublions pas la participation de Pierre-Emmanuel Maréchal et Joachim De Stercke ajoutant leurs batteries et guitares supplémentaires, les quelques secondes voix réalisées par Arnaud Rossomme et le duo Céléna & Sophia (des artistes que l’on vous recommande vivement) ainsi que les dessins de Damien Sprumont dont cette tour de Wardenclyffe, créé par l'inventeur  Nikola Tesla dont le travail a inspiré ThomC.

La voie lactée

L’univers fascinant et aérien distillé à travers les musiques de "Lightcharges" ne peut que vous faire frissonner de plaisir, vous faire ressortir des émotions oubliées enfuies au plus profond de votre corps. Oscillant tour à tour entre Ozark Henry (Lightcharges) et Glen Hansard (A Simple Fate), les arrangements exceptionnels sont d’une telle complexité qu’elles nous surprennent encore après s’être fait absorbé une multitude de fois par ce véritable trou noir musical. Rien n’est laissé au hasard, c'est de l'horlogerie auditive.

Mais la qualité musicale ne serait rien sans le support de cette voix androgyne et bienveillante qui nous prend sous son égide pour nous montrer le meilleur de nous-même et nous conduire à observer notre environnement d’un œil nouveau, un appel à la découverte et à l’inventivité. Si on y ajoute des arrangements vocaux faisant parfois penser à Freddie Mercury (To the Basements) ou à Jeff Buckley (The Furrow), vous comprendrez aisément que l’organe et le lyrisme « So british » de ThomC ne peut que parfaire cette œuvre magistrale et autoproduite dont la qualité intrinsèque n’a rien à envier aux productions dites « pro ». Cette merveille (car "Lightcharges" est bien plus qu’un album) mérite amplement un 5 étoiles.

 

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Chronique réalisée par Stéphane

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