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Fùgù Mango : Une recette qui a du goût ! 

 

 

 

Créé en 2013, Fùgù Mango, jeune groupe bruxellois, nous a présenté ce soir son 5ème concert lors des Nuits Bota @ Le Manège de Mons (Voir compte-rendu)

 

Rencontre avec Vincent Lontie et Frank Baya...

 

 

DBDLO : Fùgù Mango existe depuis à peine 1 an. Pourriez-vous nous raconter votre rencontre ?

 

Frank: Vincent et Jean Yves (Lontie) viennent des Bikinians, Anne (Fidaldo) de OK Cowboy.

Je suis le dernier arrivé. Je les ai rencontré via un autre projet, j’ai remplaçé l’ancien batteur des Bikinians et ai effectué quelque concerts avec eux.

Ils m’ont fait écouter quelques démos, d’autres morceaux, et ça s’est mis en place.

Vincent: Nous avions envie de faire autre chose. Nous avons mis un an à trouver une direction qui nous plaisait.

Je ramène énormément d’instruments de partout et je cherchais à  intégrer toutes ces nouvelles sonorités dans de la musique pop et de voir ce qui en sortait.

Puis Franck a commencé à jouer avec ce set de percus.

Sur les premières compos il y avait encore ce côté rock où les guitares étaient bien présentes.

Puis nous avons laissé ces morceaux de côté et, une fois que nous avons su dans quelle direction aller, nous les avons repris, repensé et retravaillé.

Nous avons contacté Reinhard Vanbergen (Das Pop, The Happy, dEUS,…) et avons travaillé avec lui en studio.

En une journée nous avons fait un live de 7 morceaux et avons tout enregistré.

C’est une démarche tout à fait différente,  très spontanée.

 

DBDLO : D’où vous est venue  l'idée du nom du groupe ?

 

Frank : Nous adorons manger (sourire). Je trouve ça sympa, que ce soit un nom de plat.

C’est gourmand ! Et ce malgré le fait que nous n’ayons pas encore mangé de fugu.

Vincent : C’est sonore, c’est  fresh !

 

DBDLO : Quelqu’un a-t-il apporté plus d’influences qu’un autre dans Fùgù Mango ou c’est justement ce melting pot qui a créé votre style et votre son ?

 

Vincent : C’est un jeu de ping pong, c’est un échange permanent où chacun vient ajouter sa patte. Nos meilleures chansons partent d’une ébauche et elles ont été développées ensemble.

 

DBDLO : Les dates de concert commencent à tomber et vous allez, entre autres, jouer au festival de Dour, ainsi qu’à Esperanzah cette année. Etapes importantes et opportunités de toucher un large public ?

 

Fùgù Mango: Oui, « Wait and see Â»! Nous commençons à peine, mais c’est sûr, nous risquons de toucher un public plus large car nous proposons une énergie rock, un côté pop, une musique originale et un peu world,… Donc oui, nous pourrions aussi bien nous retrouver à Couleur Café, Espéranzah, Dour ou aux Ardentes. C’est large, mais vu que nous n’avons pas encore de public, tout est permis. Nous verrons !

 

DBDLO : Justement comment vous sentez-vous  après votre 5 ème concert ?

 

F.M.: Le gros avantage est que nous commençons à être assez à l’aise sur scène.

Les premiers concerts étaient assez chaotiques, cérébral, trop cérébral même, que pour ressentir quoique ce soit venant du public.

Avant de pouvoir jouer POUR les autres et pas pour soi, cela demande un peu de temps et donc ces 5 premiers concerts nous ont permis de nous poser, de trouver nos marques.

 

DBDLO : Comment s’est imposée à vous cette reprise des Stranglers (Golden Brown)?

 

Vincent : Je suis retombé dessus,  j’ai entendu ce rythme ternaire et, aimant la musique réunionnaise (Danyel Waro), je me suis dit essayons ça. La mélodie ressort différemment.

 

DBDLO : Cette reprise est juste à se taper le cul par terre !

 

Vincent : Oui, je vois ce que tu veux dire (Rires). Un jour une femme est venue me voir après un show et m’a dit qu’il ne fallait pas venir à nos concerts avec un jean trop serré. Ca résume assez bien ce que l’on attend !

 

DBDLO : Un mot particulier pour décrire votre groupe?

 

F.M. : « Fever»…La fièvre, c’est bien ça ! C’est pas mal !

 

DBDLO : Quel est votre regard sur la scène belge actuelle ?

 

F.M. : Plein de nouveaux groupes en fait : Robbing Millions, les BRNS, il y a plein de bonnes choses en Flandre aussi, The Happy, The Van Jets, …

La nouvelle scène, celle qui émerge, présente un renouveau, une envie d’essayer de faire autre chose.

Maintenant les gens font ce qui leur plaisent, ils font original, ils se font plaisir.

 

DBDLO : Y a-t-il de la place pour tous dans un pays comme la Belgique ou bien êtes-vous conscients que c’est une remise en question à chaque concert ? Que le combat dure éternellement ?

 

F.M.: Le challenge est de sortir du pays. Tourner en Belgique c’est accessible, en général c’est bien organisé, c’est pas loin, ce n’est pas trop cher, cela amène l’expérience,…

Mais le rêve est quand même de voyager.

Il y a de très beaux concerts organisés en Belgique mais il y a de très beaux concerts à l’étranger également.

 

DBDLO :Un bon et un mauvais souvenir en concert ?

 

F.M. : Déjà après 5 concerts ? (Rires)

Le mauvais, c’est la semaine dernière où nous avons simplement oublié notre ampli de basse et où la pédale d’effet de mon frère a rendu l’âme durant le concert.

Le bon souvenir, c’est notre rencontre avec Reinhard.

Il est très généreux, efficace, super gentil. C’est comme un parrain. Il nous a pris sous son aile.

Tu ne te rends même pas compte à quelle vitesse les choses avancent. Il a un naturel pour mettre une ambiance hyper positive. C’est vraiment cool !

 

 

 

Interview réalisée par Doris et Peter le 25 mai 2014.

 

Remerciements à Snappp pour la photo (Live), Ã  Isabelle Peters et Helene Many du Manège de Mons

 

 

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